Solo Maître Coq : le bilan.

Ligne de départ photographe : Thomas Deregnieaux

Du jeudi 25 au samedi 27 juin s’est courue la Solo Maître Coq. 340 miles nautiques au départ des Sables d’Olonne, avec le contournement de l’Île de Ré et le contournement de Belle-Île au programme.

30 figaros s’alignaient sur la ligne de départ, avec une météo orageuse et très aléatoire.

Je me suis fait une spécialité d’être mauvais au début !

C’est vrai que Benoit n’a pas eu beaucoup de chance dans ces conditions de vent et que son départ était un peu catastrophique. Il a donc fait toute la descente jusqu’au pont de l’Île de Ré en queue de peloton. Et le parcours comme la météo ne laissaient pas beaucoup d’opportunités pour revenir.

Heureusement après avoir contourné l’Île de Ré dans la soirée, le vent s’est établi à 10 nœuds pour la première nuit en mer. La remontée au près vers le phare des Birvideaux a été le grand point positif de cette course, Benoît a pu vérifier que ses réglages lui garantissaient un bonne vitesse au près. Il a ainsi gagné une quinzaine de places.

Petit temps lors de la descente vers le pont de l’Île de Ré photographe : Thomas Deregnieaux

Benoît a retrouvé ses habitudes de navigations en solitaire… à un petit détail près : il avait oublié sa cuillère !

Pas simple pour manger ses plats sous vide (il emporte à bord ses repas pour les 3 jours en mer, dont des sandwichs bien sûr, mais aussi des plats sous vide, plus agréables à manger que les habituels lyophilisés). Heureusement qu’il était seul à bord car personne n’aurait aimé être à table en face de lui !!

Heureux d’être en course à nouveau ! photographe : Thomas Deregnieaux

La seconde journée a consisté à contourner Belle-Île, et à redescendre dans un vent forcissant vers la bouée de Rochebonne. Le figaro #GenerationSenioriales a offert de beaux surfs à son skipper. La seconde nuit en mer a permis à la flotte de repasser devant les Sables d’Olonne. Le vent a encore forci pour remonter au près vers la dernière marque de parcours.

à 25 nœuds c’est la guerre d’un coup !

Malheureusement c’est à ce moment là que son étai creux a cassé. Après avoir bataillé un long moment pour ne pas perdre sa voile d’avant, Benoît a essayé de la renvoyer dans la seconde gorge. Mais cette solution n’a pas tenu 10 minutes.

Tiraillé entre l’envie de finir la course et de sauvegarder ses voiles, Benoît a finalement décidé d’abandonner et de rentrer au port des Sables d’Olonne. Il faut dire qu’il n’a droit qu’à un seul jeu de voile par saison, et que s’il perd ou endommage une voile sur une course d’avant saison, il n’aura plus un panel en bon état pour la course phare de l’année : la Solitaire du Figaro. (Dont la tenue a été officiellement annoncée malgré le Covid !)

Faut pas que ça devienne une habitude…

Il est rentré dormir quelques heures avant de repartir direct en convoyage vers Lorient, son port d’attache, en mode « dégradé » compte tenu de son Tuff Luff cassé.


Prochain Rendez-Vous à Concarneau début Août, pour la Solo Concarneau qui a aussi pu être reprogrammée.
Avant le grand évènement de l’année : La Solitaire du Figaro (départ le 30 août 2020).